Blog, le réseaux des alumni de l'Académie D'Art Dentaire Isabelle Dutel

Magalie Bouriat, étudiante de l'Académie d'Art Dentaire Isabelle Dutel Bordeaux

Rédigé par Laura | Dec 2, 2022 10:33:41 AM

→ Magalie Bouriat : étudiante de l’Académie d’Art Dentaire Isabelle Dutel Bordeaux

Initiée au domaine du dentaire depuis son enfance grâce à son grand-père dentiste, Magalie intègre l'Académie d'Art Dentaire Isabelle Dutel  en 2021 en deuxième année de BTS pour devenir prothésiste. Passionnée par ce métier et le challenge, elle participe même aux Olympiades des métiers 2022 de nouvelle Aquitaine et remporte la médaille d'or. A travers ce témoignage, elle revient sur son expérience au sein de cet évènement et nous livre ses projets pour la suite !

Bonjour Magalie, présentez-nous votre parcours académique.

Après l'obtention de mon BAC S, je me suis dirigée vers une première année de médecine. Puis, je suis partie au Portugal pour commencer une première année de dentaire qui a malheureusement été chamboulée par l’arrivée du Covid. C’est néanmoins durant cette année que j’ai pris connaissance du métier de prothésiste dentaire. Pendant le confinement, j’ai pris le temps de faire des recherches sur le sujet et j’ai découvert l’existence de l’Académie d’Art Dentaire à Bordeaux, près de chez moi. Une fois rentrée, je me suis donc lancée et j’ai intégré la deuxième année de BTS en septembre 2021.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans la prothèse dentaire ?

Mon grand-père était dentiste, du coup j’ai toujours baigné dans le domaine dentaire. Déjà à l’époque ça me plaisait bien et je m’étais toujours dit que j’exercerai ce métier également. Cependant, il y avait quelques points avec lesquels j’étais moins à l’aise, le contact avec les patients ou la chirurgie dentaire par exemple. Mais ce qui était sûr, c’est que j’adorais le côté manuel du dentiste et le fait d’être polyvalent. En découvrant le métier de prothésiste dentaire j’étais ravie, car il coche toutes les cases ! Pourtant, je n' en avais jamais entendu parlé avant, c’est un métier qui reste dans l’ombre des dentistes je trouve. 

Parlez-nous un peu de votre alternance ? Dans quelle structure la faites-vous et quelles sont vos missions ?

J’effectue mon alternance au Laboratoire Pascal Marseille à Bordeaux. C’est un petit laboratoire, nous sommes 3 salariés en plus du responsable. C’est d’ailleurs un énorme avantage car vu que nous sommes peu, nous sommes tous très polyvalents et j’ai la chance d’intervenir à plein de niveaux différents, notamment dans la gestion d’un projet de A à Z. Au niveau des missions, je touche à tout : je fais des prothèses mobiles, des prothèses fixes, mais également de la CFAO et du plâtre. En ce moment, je commence tout doucement à faire de la céramique pour parfaire mes compétences. 

 

Vous avez participé aux Olympiades des métiers 2022 et avez remporté la médaille d’or. Racontez-nous votre expérience.

Participer aux Olympiades des métiers était une vraie aventure ! Je ne m’attendais pas du tout à ce que ça se passe comme ça. Pendant 3 jours, vous êtes coupés du monde extérieur, vous découvrez plein de métiers variés et rencontrez de nouvelles personnes. C’est très enrichissant. Au niveau du concours, nous avions 3 travaux à rendre : un complet haut et bas en cire, de la CFAO avec la modélisation de 6 dents unitaires et un Waxup sur un temps limité de 20 minutes. Je ne m’attendais pas du tout à gagner la première place. Cependant, j’étais très émue et fière car pendant ces 3 jours, j’ai vraiment donné tout ce que j’avais, avec cette volonté de vouloir faire mieux à chaque fois, et ça payé.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Après mon BTS j’aimerais continuer en Bachelor à l’Académie d’Art Dentaire de Bordeaux pour me perfectionner dans le domaine. Mon objectif à long terme serait d’avoir mon propre laboratoire et participer aux Meilleurs Ouvriers de France. Je suis quelqu’un qui de base déteste la compétition mais après avoir participé au Meilleur Apprenti de France, puis aux Olympiades des métiers, je trouve que ce sont des concours sains, car nous ne sommes en compétition qu’avec nous-même finalement. J’aborde ce type de compétition comme une réelle opportunité d’évaluer ses compétences et se donner les moyens d’aller toujours plus haut.