Marine Bonnet, promo 2018 Lyon, Technicienne avant/après-vente
→ Marine Bonnet : alumni 2018 de l’Académie d’Art Dentaire Isabelle Dutel
Après avoir obtenu un CAP et un brevet professionnel de Prothésiste Dentaire au sein de l’Académie d’Art Dentaire Isabelle Dutel à Paris, Gaëlle Turner revient sur son parcours académique et nous en dit un peu plus sur son expérience en tant que prothésiste dentaire au sein d'un laboratoire.
Quel a été votre parcours académique avant d’intégrer l’Académie d’Art Dentaire ?
Après un Bac STL (Sciences et Technologies de Laboratoire), j’ai fait une prépa vétérinaire, puis une année de médecine. Après ces deux années, j’ai réalisé que ça ne me correspondait pas. Je me suis donc orientée vers des études plus courtes en paramédical pour me diriger vers le métier de prothésiste dentaire. J’ai intégré une première école pour obtenir un premier certificat, puis j’ai rejoint l’Académie d’Art Dentaire pour passer mon bac Pro et enfin mon BTS.
Pourquoi avoir choisi ce domaine et cette école en particulier ?
Ma maman étant dentiste, j’ai toujours été accoutumée à l’univers et surtout très intriguée par le matériel et les différents appareils. J’ai alors compris que la prothèse dentaire était un domaine très manuel, ce qui me correspondait plutôt bien. J’ai eu l’occasion de faire un stage dans un laboratoire, ce qui a confirmé mon envie de m’orienter là-dedans.
J’ai choisi l’Académie d’Art Dentaire car je souhaitais retourner sur Lyon pour me rapprocher de ma famille et de mes amis. Il y a un campus là-bas et le courant avec l’équipe pédagogique est tout de suite bien passé. Concernant ma formation, j’ai été globalement très satisfaite, on était très bien accompagnés par les formateurs tout en étant assez libres dans nos projets. Une bonne expérience pour moi.
Depuis combien de temps êtes-vous diplômée ? Qu’avez-vous fait après l’obtention de votre diplôme ?
J’ai terminé ma formation en 2018. Une fois mon diplôme en poche, j’ai continué de travailler dans la même entreprise que mon alternance, soit depuis 2015, en tant que prothésiste dentaire. Un an après, en 2019, j’ai décidé de partir pour m’orienter davantage vers le côté numérique de la prothèse dentaire, à savoir les logiciels de modélisation.
Après plusieurs candidatures j’ai été embauchée par C4W, un éditeur de logiciel 3D français, en tant que Technicienne avant/après-vente.
Je travaille toujours au sein de cette entreprise aujourd’hui.
En quoi consiste votre métier ?
Mon métier consiste à commercialiser des logiciels 3D dédiés au secteur dentaire. Nous avons des logiciels pour réaliser des prothèses amovibles partielles métalliques, des plans de traitement pour les gouttières d’alignement, ou encore des Porte Empreinte Individualisés (PEI). Je suis principalement en relation avec des laboratoires, mais il peut m’arriver d’être directement en relation avec des dentistes ou encore même des écoles dentaires. Je m’occupe de leur faire une démonstration du logiciel demandé, puis de les former à l’utilisation de celui-ci. Pour finir, j’endosse le rôle de Support Technique en cas de problème avec le logiciel.
Qu'est-ce qui vous plaît dans ce métier ? Que vous a-t-il apporté ?
Grâce à mon métier, j’ai pu voir comment un logiciel dédié au dentaire se construisait. De la partie recherche clinique/technique, à la commercialisation en passant par le développement et l’étude de marché, je trouve tout cela très enrichissant ! De plus, en tant que technicienne avant/après-vente, j’aime le contact avec les clients, pouvoir les aider dans leur problématique et répondre à leur besoin, en leur apportant la solution la plus adaptée.
En tant qu’ancienne prothésiste dentaire, je comprends leurs attentes et leurs besoins et j’essaye d’y répondre au mieux. C’est ce qui fait également la différence avec d’autres éditeurs de logiciels dédiés au dentaire, d’avoir quelqu’un du métier pour accompagner les clients.
Aujourd’hui, j’ai réussi à instaurer un climat de confiance avec mes clients et c’est génial. Ils m’apportent également beaucoup, car c’est grâce à leurs retours d’expérience que l’on peut améliorer nos logiciels et les adapter plus que jamais à la demande.
Qu'envisagez-vous pour la suite ?
J’adore mon métier, c’est différent d’une ambiance laboratoire. Parfois le côté manuel me manque un peu. On avait énormément de choses à faire et un peu de pression mais ça me stimulait. Dans un futur plus ou moins proche, j’aimerais peut-être revenir en laboratoire et me spécialiser dans la prothèse numérique, pourquoi pas ouvrir mon propre laboratoire numérique. Je garde cette idée dans un coin de ma tête mais pour le moment j’aime ce que je fais.